Javascript désactivé. Ce site requiert Javascript pour être affiché correctement.

Les actualités

11/08/2022

Limiter les montées en température

 

En cas de fortes chaleurs, le liant bitumineux remonte à la surface de certaines voiries, c'est ce que l'on appelle le phénomène de « ressuage ». Lors de la période des moissons et plus particulièrement sur les voiries subissant un fort trafic exceptionnel, les crans des pneumatiques des véhicules lourds peuvent provoquer des dégradations de surface.

 

Anticiper
Afin de limiter le phénomène de ressuage, trois agences du Groupe (OISE TP, SNPC et EBTP) procèdent à la mise en œuvre de lait de chaux, qui permet de prévenir la montée en température de la chaussée. C'est une première pour le Groupe, habituellement nous procédons avec un sablage en 2/4 qui se colle au liant (bitume) devenu « mous ».

Ressuage
Le lait de chaux est une action préventive alors que le sablage est un procédé curatif, le gravillon adhère au liant déjà « remonté à la surface ».
Ce mélange de chaux vive et d'eau, empêche le bitume d'adhérer aux pneumatiques. La couleur blanche de la chaux permet de faire baisser la température du support.

 


S'il modifie la couleur de la route en la blanchissant, le lait de chaux est neutre pour l'environnement ou pour les usagers. Des études menées par le CEREMA (Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement) ont permis d'adapter le dosage de la chaux sans qu'il y ait d'impact sur la nature, et sur les rivières plus particulièrement.

 

Prendre toute la mesure de ces problèmes de fortes chaleurs
Nos régions nous épargnaient de ce phénomène jusqu'ici, mais celles plus au sud, ont déjà un retour d'expérience concluant. Le ressuage altère la qualité de la route et affaiblie la sécurité, tant pour les 2 roues, que pour les véhicules légers. De plus, la voirie se dégrade plus vite, c'est donc le patrimoine routier qui s'en trouve attaqué.


Les fortes chaleurs se poursuivent au mois d'Août, le ressuage devrait encore s'observer sur nos routes. Cette solution ne traite pas le problème du réchauffement climatique à sa source, mais permet de contrer les conséquences immédiates de ses épisodes caniculaires.